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 Les chiens de guerre

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Folgouron
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Folgouron


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Localisation : awans (belgique)
Date d'inscription : 07/08/2006

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MessageSujet: Les chiens de guerre   Les chiens de guerre EmptyVen 8 Sep - 19:54

Il est un lieu, dans les hautes terres d'Aden, une région désolée. Cette partie du continent se consume depuis des siècles sous une mer rouge feu ; le sang de la terre. Les relents de souffre et de corps calcinés sont devenu depuis longtemps un poison pour les êtres qui osent s'aventurer aussi loin de la civilisation. Beaucoup de guerriers voulant trouver quelques trésors, ou prouver leur foi n'en sont jamais revenu. Et comme pour chaque mystère, l'humanité cherche une réponse, il est dit qu'un dragon maléfique vivait au plus profond d'un volcan sans cesse en colère. La férocité de ce dragon n'avait parait-il d'égal que la valeur de ce qu'il gardait. Ainsi, disparaissaient ceux qui convoitaient le trésor, consumés par le souffre incandescent de la terre. La réalité était sans doute toute autre ; non loin de se qu'on appelait les marais enflammés, fut érigé et il y'a fort longtemps, un petit village de clans. Ni des humains, ni des elfes ...ni même ceux de la nuit au cœur si noir ne pouvaient supporter le climat qui régnait dans cette fournaise. Ce clan comptait en son sein des guerriers parmi les guerriers, des êtres sanguinaires et déterminés à répandre leur domination aux " êtres inférieurs ", ...les plus anciens avaient connu bien des guerres. Nombre de victoire et peu de défaites. Et s'il existait effectivement un dragon terrifiant gardant ces terres, celui ci devait sans nul doute n'être qu'un chien de garde pour ces guerriers robuste et sans peur qu'étaient les orcs.
Au fil des siècles, le village vit défiler à sa tête de grands chefs. Ils avaient été de fiers et féroces combattant. Leurs campagnes avaient apportés richesse et prospérité aux membres du clan. Mais aujourd'hui, le clan connaissait le plus grand de tous les chefs. Puissant, rapide et fin stratège, il su mener les siens vers une gloire immense. Rien ne leur résistait. Le nom que nul n'oublierait jamais Norka.
Désormais dans la fleur de l'age, il passait le plus clair de son temps à entraîner ses deux fils, Folgouron et Krum. Même si Norka était chef de clan, son pouvoir ainsi que son autorité furent rapidement éclipsés par la gloire de ses fils. Il leur avait appris tout ce qu'il savait, et ce, depuis leur plus jeune age. Les orcs, dès leur naissance, sont pris en charge, souvent un rude apprentissage au combat et sont conditionnés à ne connaître que la haine et la soif de sang. Les deux fils de Norka avaient assisté aux massacres, aux pillages et à l'asservissement des peuples. Ils ne connaissaient que le meurtre et la violence, faisant de la cruauté leur quotidien. Leur âme devint rapidement noire et démoniaque, faisant preuve chaque jour d'un peu plus de vice et de démence. Et rien en ce monde n'allait bientôt plus pouvoir les arrêter, si ce n'est encore la crainte de leur père.
Si on demandait à Norka ce qu'il pensait de ses fils, il répondait que ceux-ci faisaient sa fierté, mais qu'ils avaient encore des choses à apprendre, qu'ils n'étaient encore que des chiens enragés, et qu'ils ne pouvaient pas encore lui succéder à la tête des autres guerriers. Apres tout, ils étaient encore trop jeunes, trop fougueux.
Mais Krum et Folgouron, ne le voyaient pas sous cet œil. Ils n'avaient qu'un désir, prouver leur valeur et ne cessaient depuis quelque temps de prétendre au rite du guerrier. Cette épreuve, permettait aux jeunes orcs de prouver leur appartenance au clan. S'ils en ressortaient vainqueur, ils deviendraient des adultes et prendraient leur place dans la communauté. Dès lors, ils seraient respectés et pourraient prendre part aux batailles.
Norka n'avait pas le même point de vue sur l'intégrité de ses fils. Ce n'était pas le désir de faire partie du clan qui les animait, mais surtout le plaisir de faire couler le sang, d'arracher des cris d'agonie à leurs victimes pour finalement les exécuter sans aucun remord.
Ainsi, il refusait pertinemment à ses fils de partir en campagne. L'heure n'était pas encore venue pour ces cœurs ardents. Ils devaient connaître l'humilité qui leur apporterait tout la maturité nécessaire pour devenir guerriers et, par la suite, succéder à leur père.
Norka décida, de donner une leçon à Folgouron et son aîné Krum. Des semaines durant, il organisa des combats, ordonna à ses plus grands guerriers de combattre durement contre ses fils. Chaque duel devenait une course contre la mort, déployant son lot de violence et de cruauté. Chacun à leur tour, les chefs de guerres firent preuve de leur puissance sur les deux jeunes orcs. Ceux-ci furent blessés, battu dans des combats sanglant et à chaque fois, laisser pour mort au moment où Norka faisait cesser le massacre. La leçon était donnée mais celle-ci n'eut pas l'effet escompté. Au contraire, la haine, la rage et le voeux de vengeance emplirent encore plus les cœurs. Les deux frères n'apprirent pas à être humbles mais leur colère fut exacerbée jusqu'à son paroxysme. Toute ces batailles qui se terminaient en défaites cinglantes ne firent que renforcer leur résistance et leur force. Tout ce temps, ils étudièrent les technique de combat ; chaque coups portés était un enseignement au delà de leur espérance. Norka avait commit une erreur qui allait changer radicalement la face du monde que tous connaissaient. Il avait engendré des chiens de guerres.
Mais les deux frères s'étaient calmés, ils n'insistaient plus pour entreprendre le rite du guerrier, ils n'allèrent plus à l'encontre de la volonté de leur père. Quelque chose avait changé en eux, le clan ne les intéressait plus. L'autorité des maîtres n'avait plus d'effet. Ils étaient désormais bien au dessus de cela et les choses allaient bientôt changer de manière inexorable.
Des cartes avaient disparu, des vivres et des montures ; les deux plus véloces et parmi les plus résistant strider de l'écurie de Norka. Dans le silence de la nuit, en haut de la colline qui surplombant le petit village, deux silhouettes indistinctes s'éloignaient, projetant leurs ombres fantomatiques sur la lune entièrement pleine. Sa lueur sembla faiblir l'espace d'un instant.
Drodenbourg, grande ville portuaire, où affluent en masse, les galères de marchand, venant du sud et de l'est. Une myriades de petits pécheurs charriant chaque soir des milliers de poissons destinés à la vente et à l'échange. Au centre, un fort bâti jadis pour accueillir les chevaliers qui partaient en croisade dans le nord, ne contenant aujourd'hui plus qu'une milice de gardes qui protègent la ville et ses habitant. Avec le temps, Drodenbourg s'était agrandis. Des fermiers construisirent leur exploitation autour des remparts de pierres et plantèrent en circonférence une immense forêt pour disposer du bois nécessaire à l'expansion de la ville et à la fabrication des navires. Chaque habitant y menait une vie tranquille, ils étaient en paix avec les autres peuples et avaient même créé des liens avec le peuple des elfes.
Ensemble ils bénéficiaient de leur technologie mutuelle. Une symbiose qui était reflétée par les œuvres elfiques disséminées ça et là aux contour des étroites ruelles, ainsi qu'en surface des battisse bordant les artères principales. Certains elfes s'établir même dans la forêt extérieure qui vit depuis peu apparaître une cité elfique. Tout s'accordait à dire que Drodenbourg était un pilier de cette partie du monde.
Cette nuit là, un orage s'abattit sur les hauts toits en ardoise. Le vent sifflait au travers des blocs de pierres de taille qui composait les façades. Les planches en bois de sapins et de chênes craquaient sous les rafales. Les rues inondées étaient désertes et muettes. Les citadins s'étaient retranchés dans leur foyer, l'âme en paix attendant la fin de la tempête. Mais une tornade, autrement plus dévastatrice approchait et allait bientôt briser cette naïve quiétude. Les bourrasques semblèrent s'atténuer et la pluie battante cessa son tourment. La ville redevint peu à peu active, les portes et les fenêtres s'ouvrirent... L'animation regagna progressivement les ruelles. Déjà, des petites embarcations avaient reprit le large et les passants déambulaient à nouveau.
Un son terrifiant retenti alors au loin. Son écho amplifié par l'humidité tout fraîche de l'air, glaça le cœur inquiet des hommes et des femmes. On entendit des rugissements sourds ; deux créatures étaient aux portes de la cité. Cela ressemblait à des dragons sans ailes mais aux pattes arrière massives. De la fumée sortait de leur gueule démesurée et leur mâchoire arborait deux rangées de crocs de deux pouces de long. Les deux énormes battants de la porte d'entrée principale n'eurent pas le temps de se refermer que les deux monstres foulaient déjà les paves de la grand rue. Pris par surprise, les badaux qui flânaient n'eurent pas le loisir de fuir.
Ils furent assaillis et déchiqueté omettant toute résistance, aussi futile qu'elle fut.
En quelque minute, des dizaines de vie furent dévorées. La douce musique des ménestrels qui berçaient les rues se transforma en litanie morbide, emplie de hurlement de teneur et d'agonie. Et puis, plus rien.Un nouveau son retentit, plus caverneux que le precedent et par la meme plus horrible. En effet, quelqu'un rappelait ces creature. Il les avait envoyé pour liberer le passage et, maintenant, il allait entrer au dela des remparts.
Un nouveau son retenti, une immense cloche de bronze de quarante pieds de hauteur. Elle raisonna dans toute la vallée, et fut entendue jusqu'à l'extrême limite de la forêt. Les gardes empoignèrent leur lance, leur épée fixée à la taille et leur targe de métal orné, solidement maintenu à l'avant-bras. Ils se mirent en formation et formèrent une milice de plus d'une trentaine d'individu. Leur chef donnait déjà ses instructions. Trouver et anéantir l'attaque ennemie. L'un des garde, plus pertinent que les autres, osa demander si l'on savait qui étaient les assaillant et surtout à combien s'élevait leur rang. Et sous une terreur grandissante, nul ne su évidement répondre. Ils avancèrent en groupe, fouillant chaque recoin, mais ils ne virent personne. Quelque part, les hurlements de citadins se faisaient entendre. L'ennemi était au sud, non au nord. Puis à l'ouest mais aussi à l'est. Ils devaient être nombreux, mais personne ne les voyait. Et il ne restait pas un seul survivant pour en informer les chevaliers. Le général décida alors de créer des plus petits groupes afin d'étendre la recherche et les répartis dans les différents quartiers qui divisaient symétriquement la cité de pierre. Il y eut comme une accalmie.
Les gardes purent constater que plus de la moitié des habitant avaient fui ou alors gisaient dans leur propre sang, gravement mutilés.
Une escouade de cavaliers revint de sa patrouille, alertée par la cloche qui sonnait à tout rompre. Ils aperçurent le reste des habitant se cacher dans l'église et en barricader les portes.
Ils virent aussitôt deux imposantes masses verdâtres qui s'attelaient à défoncer la solide porte de l'édifice. S'approchant, ils les interpellèrent et les sommèrent de cesser toute attaque.
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Folgouron
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MessageSujet: Re: Les chiens de guerre   Les chiens de guerre EmptyVen 8 Sep - 19:55

Ils furent assaillis et déchiqueté omettant toute résistance, aussi futile qu'elle fut.
En quelque minute, des dizaines de vie furent dévorées. La douce musique des ménestrels qui berçaient les rues se transforma en litanie morbide, emplie de hurlement de teneur et d'agonie. Et puis, plus rien.Un nouveau son retentit, plus caverneux que le precedent et par la meme plus horrible. En effet, quelqu'un rappelait ces creature. Il les avait envoyé pour liberer le passage et, maintenant, il allait entrer au dela des remparts.
Un nouveau son retenti, une immense cloche de bronze de quarante pieds de hauteur. Elle raisonna dans toute la vallée, et fut entendue jusqu'à l'extrême limite de la forêt. Les gardes empoignèrent leur lance, leur épée fixée à la taille et leur targe de métal orné, solidement maintenu à l'avant-bras. Ils se mirent en formation et formèrent une milice de plus d'une trentaine d'individu. Leur chef donnait déjà ses instructions. Trouver et anéantir l'attaque ennemie. L'un des garde, plus pertinent que les autres, osa demander si l'on savait qui étaient les assaillant et surtout à combien s'élevait leur rang. Et sous une terreur grandissante, nul ne su évidement répondre. Ils avancèrent en groupe, fouillant chaque recoin, mais ils ne virent personne. Quelque part, les hurlements de citadins se faisaient entendre. L'ennemi était au sud, non au nord. Puis à l'ouest mais aussi à l'est. Ils devaient être nombreux, mais personne ne les voyait. Et il ne restait pas un seul survivant pour en informer les chevaliers. Le général décida alors de créer des plus petits groupes afin d'étendre la recherche et les répartis dans les différents quartiers qui divisaient symétriquement la cité de pierre. Il y eut comme une accalmie.
Les gardes purent constater que plus de la moitié des habitant avaient fui ou alors gisaient dans leur propre sang, gravement mutilés.
Une escouade de cavaliers revint de sa patrouille, alertée par la cloche qui sonnait à tout rompre. Ils aperçurent le reste des habitant se cacher dans l'église et en barricader les portes.
Ils virent aussitôt deux imposantes masses verdâtres qui s'attelaient à défoncer la solide porte de l'édifice. S'approchant, ils les interpellèrent et les sommèrent de cesser toute attaque.
Ces derniers firent volte-face et les observèrent. L'un des cavaliers intervint auprès de son supérieur hiérarchique.
- Sir, ce sont des orcs
- Oui, et je pense qu'ils ne sont que deux
- Vous orcs, je vous ordonne de vous rendre ou il vous en coûtera. Vous n'avez aucune chance, voyez la milice arrive. Vous étés encerclés et en sous nombre, rendez-vous ou mourez !
Krum se tourna vers son frère. De leurs yeux injectés de sang, ils semblaient se parler. Puis, tous deux éclatèrent de rire. Un rire glacial, qui semblât ébranler les murs. La carcasse qui leur servait d'armure émettait des cliquetis métalliques donc la sonorité faisait penser a celle des armes de siège. Soudain les deux frères se lancèrent l'un vers l'autre, poitrine en avant, ils firent s'entrechoquer leur plastron rendant subitement les chevaux très nerveux. Certains se cabrèrent faisant chuter leur cavalier. Et comme le tonnerre frappant sans prévenir, Folgouron et Krum se ruèrent dans la masse qui les encerclait. D'autres chevaux prirent la fuite. A cet instant tous chargèrent animés par la haine et la vengeance. Krum empoigna son hallebarde et dessina de larges circonférences autour de lui faisant siffler l'air. Il arracha les pieds, les têtes des gardes les plus proches. Folgouron, de ses griffes d'argents tranchantes comme des lames, avait commencé sa danse létale. Des éclats de lumière virevoltèrent en tous sens, presque hypnotisantes. Ses armes étaient invisibles tellement elle furent agitées avec rapidité et précision. Nul ne pouvait arrêter les deux orcs car à chaque coup qu'ils recevaient, la rage leur permettait d'en asséner dix de plus, encore plus puissant qu'auparavant. Les humains se retrouvèrent rapidement dépassé.
Le signal de ce qui aurait pu être leur salut, apparut enfin. Une lueur aveuglante illumina le ciel ; les elfes venaient à leur secours. Ces renforts furent vite sur place. Quelques archers prirent place dans les hauteurs. Les guerriers vinrent combler les rangs humains déjà réduit. Un elfe prononça une incantation, qui fit apparaître un cercle d'eau autour de Folgouron. Il ne pu rien faire contre la vague puissante qui s'affala sur lui et qui l'assomma.
Les archers décochèrent leurs flèches qui fondirent par dizaines sur Krum. Celui-ci commença à tourner sur lui-même, accélérant de plus en plus, jusqu'à atteindre une vitesse vertigineuse. Il dressa sa lance en ce qui ressemblait à une diagonale parfaite. Le vent se souleva depuis le sol, formant autour de lui une tornade qui repoussa tout les projectiles. Le grondement chaotique qui faisait vibrer l'air fut recouvert par les hurlements de l'orc.
Folgouron reprit connaissance, il observa son frère et compris se qu'il devait faire ; il ramassa quelques lances posées sur un râtelier, et les projeta sur les archers. Un par un ceux-ci furent transpercés par des pieux d'une vélocité extrême.
Pendant ce temps, Krum, dont la rage et la haine s'étaient amplifiées à la vue de son frère blessé, déchaîna sa puissance sur les fantassins. Et alors que le mage elfe s'apprêtait à réitérer son sort, une hache survint de nul par et lui fendit le crâne en deux.
Folgouron l'avait désormais empêché de nuire. A la vue du sang de l'elfe qui jaillissait telle un gésier, les autres guerriers furent pris d'une terreur frénétique, leurs effectifs faiblissaient à mesure que les deux frères progressaient dans la cohue générale. Il ne restait maintenant qu'une poignée de ces héros pathétiques.
Krum s'arrêta, Folgouron fit de même...tout deux commencèrent une danse de guerre. Les pieds frappaient le sol qui tremblait sous les chocs répétés. Les pavés souillés de sang s'étaient délogés et rebondissaient au gré des secousses.
Les elfes et les humains furent terrassés par la dernière charge des deux frères.
Celle-ci fut l'une des plus foudroyante que l'histoire n'avait jamais relatée. D'une efficacité sans égale, les deux tyrans avaient unis leurs forces, et s'étaient engouffrés corps et âmes dans les défenses des derniers résistants. Toute la ville fut annihilée, les habitants furent assassinés sans pitié et le feu consumait la plupart des bâtiments. Sur la place forte, un amoncellement de cadavres offrait une vision post apocalyptique d'une cité qui couru inévitablement à sa perte.
Et aux milieu de tout ce néant, deux êtres, deux guerriers...que deux orcs!
Krum retira son hallebarde du corps du dernier survivant, un affreux craquement d'os retentit et ce qui restait d'air dans les poumons s'enfui sous un râle d'agonie.
Les dignes fils de Norka quittèrent la cité silencieuse de la même manière qu'ils étaient entrés...sans que personne ne les voie. Ils rentrèrent au village à la nuit tombé et se remémorant leur exploit, s'endormirent au coin du feu, fiers de leur puissance.
Le lendemain leur père les réveilla. Il était hors de lui, la colère se lisait sur son visage. Il voulait des explications quant à leur absence depuis plusieurs jours. Krum expliqua en détail ce que lui et son frère avait accompli. Et quand Norka demanda pourquoi à ses fils, ceux-ci répondirent qu'ils voulaient saccager des vies, qu'ils aimaient le sang, la baston, et le bruit des os qui se brisent. Ils lui expliquèrent qu'ils vivaient pour tuer, faire souffrir et qu'il n'y avait que cela qui leur plaisait. Norka adopta un ton neutre, indifférent. Il n'était même plus en colère, mais plutôt résigné. Se retournant et se dirigeant vers la sortie de la chambre, il dit enfin : " Je n'ai plus de fils ! "
Le soir même, Norka annonça lors d'une assemblée que les guerriers Krum et Folgouron ne faisaient plus partie du clan, qu'ils étaient bannis à jamais de ces terres et déchus de leurs privilèges. Les deux frères n'acceptèrent pas cet affront, ils se sentaient trahis, rejetés et dans un élan de haine, ils s'abattirent tout deux sur le patriarche et le frappèrent à mort. Norka tenta de résister, mais ses fils étaient bien plus fort que lui et ce depuis bien des mois. Le clan n'intervint pas. Pour eux, ce combat déciderait qui deviendrait le chef incontesté.
Ainsi, péri le grand Norka, de la main même de ses propres fils.
Folgouron et Krum devinrent les maîtres du clan, craints et respectés. Symboles de puissance absolue. Ils relièrent tous les guerriers à leur cause et bien d'autres clans se soumirent par la suite. Les chiens de guerre étendirent leur règne sur les territoires et pour que celui-ci devienne absolu... ils ne comptaient pas en rester là. Aden allait connaître une nouvelle ère...celle des orcs !
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