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 Chronicles 2

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Krum
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Krum


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MessageSujet: Chronicles 2   Chronicles 2 EmptyMar 22 Aoû - 7:20

Chapitre I : L'Age de Splendeur - Prélude

Labourez un champ et les graines se mettront à germer, de nouvelles pousses apparaîtront. La terre d'Aden, qui fut un jour dévastée par ces guerres sanglantes, fleurissait à nouveau de prospérité.
Tandis que les Seigneurs féodaux et autres vieux Chevaliers, liés par la tradition, se lamentaient de la chute de l'ordre ancien, d'autres, en coulisse, aspiraient à la destruction. Les commerçants eux, désiraient calmer tout le monde afin de faire du profit.
Sieghardt Ein avait été reconnu comme Seigneur du château mais dans les faits, il ne régna pas sur son territoire. Il négligea les devoirs d'un Seigneur de château, comme celui de collecter les taxes ou de gérer le domaine. Après trois mois, il abandonna le château, disparaissant avec ses soldats. Quoiqu'il en soit, son successeur fut, lui, bien trop ambitieux. Envoyant balader la forte opposition des commerçants de Giran, il traita une guerre commerciale vieille de dix ans avec Innadril comme une simple question diplomatique. Innadril, le fief de l'eau, avait été dans l'impossibilité de commercer avec les autres domaines sans passer d'abord par Giran. Mais alors, le seigneur du fief ayant fait un pacte avec le seigneur de Giran, le commerce reprit entre les deux territoires.
Avec la réouverture du port de Heine et l'achèvement de celui de Giran, les routes de commerce reliant Aden, Giran et Innadril s'étendirent jusqu'à Avella l'Orientale. La méthode d'élevage des striders se propagea dans la populace, rendant le transport par terre des grosses cargaisons plus rapide qu'avant. Les méthodes traditionnelles de forge furent révolutionnées grâce à un courageux marin qui vola le secret d'Avella pour solidifier le métal. Le Symbole d'Avella devint un objet exotique indispensable; il était dit que l'objet possédait de mystérieux pouvoirs. Ce symbole se s'étendit graduellement à la population générale, introduisant une ère d'abondance d'argent et de biens dans la région orientale d'Aden.
Dans les champs de Dion et au Colisée du Lac de Narsell, l'Age de Splendeur fut proclamé d'un enthousiasme sauvage. Plus claire est la lumière, plus sombre sont les ténèbres, ainsi soit-il. Sous la lumière brillante des feux d'artifices au festival appelé l'Age de Splendeur, d'arrogantes explorations furent menées.
Mon seul et unique mentor, dans son livre "Les milles jours éternels", fit allusion à ce que Baium, l'empereur maudit, avait symbolisé dans ce monde gouverné par les dieux fainéants. Le trésor cramoisi qui flottait dans le sang des Humains divins, était imprégné non seulement de l'essence des cinq tribus vouées à la mort, mais aussi de celle des anges et autres êtres irréels. Les noms de ces créatures seront synonymes de haine et de peur quand ils entreront dans les chroniques des derniers jours. La première à être apparue portait le nom de Hallate.
Les trois saintes arches avaient autrefois été cachées dans Giran, dans la Forêt maudite, et dans Aden, la capitale. Elles furent perdues pendant les guerres, puis réapparurent lorsque la lutte pour le trône impérial débuta. Selon les rumeurs, les arches contenaient les reliques du Saint qui vendit Baium à un Dieu. Beaucoup cherchèrent les arches, mais même des fanatiques tels que Athebaldt et Rodemai firent l'erreur de sous-estimer la véritable difficulté de leur objectif. Ils envoyèrent mercenaires et commerçants sur la piste des saintes arches. Beaucoup d'entre eux moururent pendant cette quête, lorsqu'ils durent affronter les créatures nommées les Gardiens des Arches.
Je pense que Aria FirstMatter n'est pas l'une d'entre eux. Son sens passionné de la destinée, sa noble dignité et son amour aveugle l'auraient empêché de faire des compromis d'aucune sorte. Deux Elfes Noirs l'approchèrent. L'un d'eux était Scride, un Chevalier de Pavel qui fut autrefois Blade dancer, et reconnu par les Anciens de la cité souterraine. L'autre était Esen, plus connu sous le nom de Crow Feather(*). Il avait été Phantom Ranger, actif à Ruhn. Il est ironique de penser que celui qui contribua le plus à cette cause, fut le Tetrarch Thifiell de la cité souterraine.
Nous vivons tous des réussites autant que des échecs. Après avoir obtenu ce que nous désirons, nous réalisons qu'après tout, ce n'est pas ce que nous voulions vraiment. Souvent, beaucoup sont tout simplement sidérés lorsque cela leur arrive !


Chapitre II : L'Age de Splendeur - Les Crocs de l'Ombre

Dans les plaines, les roues d'un wagon renversé gémissaient laborieusement. Les pics de montagnes, couronnés de roches givrées et de glaces éternelles, furent rapidement enveloppés de ténèbres, quand le soleil disparut derrière les crêtes. Tel un solvant, les Ténèbres peuvent dissoudre la cruauté là où le sang et les larmes sont bon marché, permettant ainsi à la Cupidité de dresser sa dégoûtante tête.
Un gang de brutes dont le commerce était la bagarre et le meurtre, s'approchait lentement du wagon qui faisait toujours son bruit torturé. Un autre gang avait déjà envahi le territoire mais ils ne reçurent pas un accueil très chaleureux de la part de ces gens de même profession. Surtout qu'ils s'étaient transformés en corps sans vie, incapables de serrer la main à qui que ce soit, ni de tuer pour faire de l'argent. Les brutes, délivrées de la sève de leurs vies monotones, semblaient totalement désintéressées à ramasser les reliques.
Un jeune elfe attrapa la roue pour la faire stopper; sinon elle aurait tourné à jamais. Debout au milieu de vingt cadavres, il écouta les murmures de ses compagnons mercenaires. Ils cherchaient après un certain coffre. Un membre du groupe, qui aimait fanfaronner son savoir, déclarait que le coffre était un objet que le Baron Lewin, ancien Seigneur de Giran, avait caché juste avant de perdre le château. Cependant, il n'arrivait pas à gagner l'attention de ses collègues. Ils n'étaient pas intéressés par le contenu d'une boite se trouvant quelque part dans un trou boueux. Ils préféraient bavarder avec enthousiasme à propos des femmes qu'ils pourraient courtiser et des pots qu'ils boiraient en rentrant au village.
"La tarte aux fraises de Natalie est la meilleure à Aden. Je sais que certains m'accusent de me comporter peu virilement quand je deviens fou juste pour une tarte. Bah, j'avais le même genre d'attitude avant, jusqu'au jour ou Natalie cuisina une tarte pour moi ! D'après Natalie, le secret pour faire une délicieuse tarte au fraise, c'est… Aarggh !"
Une flèche gigantesque, aussi grande qu'un javelot, transperçait de part en part la poitrine du mercenaire amoureux de tarte, exposant son bout tordu. Le mercenaire mourant le regarda comme s'il n'avait jamais vu pareille chose auparavant, puis tourna son regard sur les autres mercenaires. Il n'eut pas la possibilité de dire adieu à ses compagnons. Les autres mercenaires bondirent de l'autre côté du wagon pour se préparer à la salve suivante de leur attaquant anonyme.
Les mercenaires étaient hésitants. Ils n'étaient pas stupides au point de se ruer vers la forêt sans savoir ce qui s'y tapissait. Par ailleurs, ils ne pouvaient pas non plus rester là sans localiser leur ennemi caché. Encore et encore, des bruits distincts, comme le déchirement d'un tissu de soie, se faisaient entendre. A chaque fois, un morceau du wagon était détruit. Le wagon s'affaissait comme s'il était fait de papier. Des flèches volèrent depuis l'autre côté de la route et les mercenaires coururent dans la direction opposée, dans la forêt. Bien que la forêt parût assez sure en journée, lorsque la nuit tomba, elle se transforma en un monstre inquiétant. Une racine reliée à une vieille souche d'arbre et ressemblant à la main d'une vieille sorcière s'étirant dans le sol, surprit le pied d'un passant. Des branches d'arbre mortes et sèches leur crevaient les yeux, et l'eau croupie sous les feuilles mortes trempait leurs chaussures. Les insectes, dérangés dans leur repos, exprimaient leur mécontentement en attaquant violemment les yeux, les oreilles et le nez des mercenaires. Entourés de tels ennemis, ils s'attendaient à voir le mystérieux archer se rapprocher d'eux très bientôt. Ils se séparèrent en groupes de trois ou cinq et allèrent se cacher, en attendant l'attaque de l'archer.
Sentant sa poitrine se serrer, l'Elfe regarda vers le haut. Contrairement à eux, la forêt paraissait calme. Le ciel venteux qui annonçait la nuit était couvert d'un voile indigo parsemé de petites perles. Proche de la fin de son cycle, la pleine lune perça entre les arbres. Lorsque le vent tomba, comme s'il proclamait la fin d'un être, la forêt laissa entendre les pleurs d'une créature solitaire.
Les oiseaux s'envolèrent précipitamment, réveillés par des cris de colère, des hurlements d'agonie, de terribles plaintes et gémissements. Les ténèbres montrèrent leurs crocs et se précipitèrent comme un éclair pour éventrer, découper, tordre, mordre, griffer, éjecter, cogner, casser, et finalement, tuer. Quelques minutes plus tard, la forêt était emplie de halètements et de gémissements, trempée dans du sang rouge sombre. La pleine lune sourit, teintant la scène de nuances sans vie, sans couleurs.
L'elfe était désorienté, ne sachant s'il était mort ou vif. Dans ce paysage qui avait tourné au gris, deux yeux d'un loup qui lui faisait soudain face, étincelèrent d'un vert néon. L'elfe était curieux de savoir pourquoi ce loup gigantesque voulait rencontrer son regard. La réponse vint de sa tête dont il sentait qu'elle allait se dévisser, et ses jambes s'agitaient désespérément dans le vide. Le loup dressé sur ses pattes arrière, attrapait la tête de l'elfe avec une seule main. De l'autre main, le loup tenait un arc qui ressemblait à celui utilisé par les rangers, mais en beaucoup plus grand. Lorsque le loup ouvrit la gueule, l'Elfe put voir ses dents, qui ressemblaient à d'innombrables dagues recouvertes de sang. Une phrase lui fut susurrée à l'oreille.
"…La Clairière de l'Arbre du Monde est…"
Il fallut un peu de temps à l'Elfe avant de réaliser que le loup était en train de lui parler, aussi manqua-t-il une grosse partie de ce que le loup lui avait dit.
"…Si tu ne veux pas voir l'Arbre du Monde déracinée, ne touche pas le Sceau."
Le loup jeta négligemment l'Elfe au sol. L'Elfe essaya de se lever mais réalisa qu'il ne pouvait plus contrôler ses jambes. Soutenant difficilement le haut de son corps de ses bras, il fusilla le loup du regard.
"Pourquoi me menaces-tu ?"
Le loup, s'étant déjà éloigné, s'arrêta soudain. Chaque pas qu'il faisait laissait une empreinte rouge. Le loup répondit.
"Ce n'est pas une menace." Puis le loup disparut, laissant l'Elfe derrière.
Plus tard, lorsque l'Elfe réussi à se souvenir du pourquoi il était allé à cet endroit, il retourna à l'endroit où le wagon était renversé. Puis il réalisa qu'il avait suivi les empreintes de pas du loup. Le wagon était couché de côté et des corps de mercenaires éparpillés tout autour. Tout paraissait comme avant, si ce n'est que le coffre avait disparu.
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